lundi 30 mars 2009

Comment réaliser de beaux et de bons macarons - Trucs et astuces de Thierry Mulhaupt


Samedi après-midi, j'ai vécu un grand moment de béatitude gourmandissime en suivant un cours sur les macarons présenté par Thierry Mulhaupt, le grand pâtissier alsacien au palmarès impressionnant : meilleur pâtissier de France, meilleur pâtissier international à Barcelone, premier prix des Olympiades de la gastronomie à Francfort... Quel régal pour les sens (et pour mes petits neurones d'aspirante pâtissière) ! Seul léger bémol : au bout de 4 heures à palper le macaron, j'avais l'impression de m'être moi-même transformée en macaron peut-être à cause de l'odeur qui m'enveloppait, des chucculents macarons ingurgités ou encore de mes vêtements délicatement tachés de pâte à macaron (ben oui, délicatement... elle est délicate la pâte à macaron, pas comme de la boue tout de même... mes vêtements en auraient redemandé si je leur parlais... gourmande certes, mais pas cinglée non plus ;-))) ! Il est par contre réellement incontestable qu'il est plus alléchant d'être un macaron qu'un pot de moutarde, même de Dijon, si tant est qu'on trouve encore de la moutarde à Dijon mais ça, c'est une autre histoire... Le débat consiste maintenant à savoir s'il vaut mieux fabriquer des macarons ou des lapins en chocolat pendant une après-midi, et je vous assure qu'il y a là matière à doctriner pendant des heures. Des amateurs ? Bref, je m'égare...

TM nous a livré ses bottes secrètes (très jolies, taille 45) et dans ma grandeur d'âme, je m'apprête à les partager avec vous, avant de vous livrer, au cours d'un prochain billet, la recette des précieux macarons en question. En toute honnêteté, je crois que niveau concurrence, TM ne risque pas grand chose de ses apprentis élèves (pour le moment) lesquels ont certes produit de jolies pièces (c'est le printemps, z'avez pas vu ?) mais avec l'aide de pros, avec de la pâte à macarons de pros et des ganaches de pros. J'imagine que pour produire de beaux macarons (plusieurs plaques au contenu identique, s'entend bien), il faut s'entraîner comme des bêtes pendant des mois à raison de plusieurs heures par jour... Mais on peut s'approcher du Graal avec de l'entêtement et espérer épater peu à peu son ego... et ses proches ;-) ! Je vous conseille d'ailleurs d'apprendre à pocher comme un chef (avec le bras gauche dans le dos, des petits tas tous identiques à intervalles réguliers, les yeux fermés ou presque) : ça vous assure un prestige immédiat et des Wouah non réprimés. En tout cas, le goût est là et avec ces quelques astuces, votre côte de popularité sera au taquet pour de longs mois.


Les bons ingrédients pour réussir les macarons parisiens

Il s'agit ici de réaliser des petits macarons parisiens traditionnels, c'est-à-dire deux coques réunies par une ganache ou une gelée de fruits. Les ingrédients de base pour réaliser ses petits biscuits sont le sucre, la poudre d'amande et les blancs d'oeufs. Le macaron est une meringue à l'amande, tout simplement. Petite présentation desdits ingrédients :

Le sucre : il faut du sucre cristal pour préparer un sirop qui servira à lisser les blancs d'oeufs (c'est ce qu'on appelle la technique de la meringue italienne).

Le tant pour tant : c'est un mélange constitué à 50% de sucre glace et à 50% de poudre d'amande. Il est facile de se procurer du bon sucre glace dans le commerce. Mais question poudre d'amande (blanche), c'est plus délicat. Les meilleures ont pour origine l'Espagne ou la Californie, mais ce pas grave si vous ne trouvez que des amandes du Kamtchatka ou de Pennsylvanie. Il faut surtout que la poudre soit bien sèche. En effet, certains fabricants proposent des amandes volontairement gorgées d'eau (elles sont vendues au poids, inutile de vous faire un dessin : c'est plus lucratif) ou involontairement humides (question de conservation, mais aussi de technique, car pour monder les amandes, il est de coutume de les plonger dans un gros volume d'eau bouillante). Pour assécher votre poudre d'amande, il est donc conseillé de laisser le sac de poudre d'amande ouvert à l'air libre pendant au moins 2 jours. Il faut absolument que la poudre soit sèche, sinon la meringue ne prendra pas et le macaron sera lamentablement planté. Autre remarque : la poudre d'amande n'est pas systématiquement moulue très finement. Il convient donc de la mixer pour obtenir une poudre extra fine (sinon la pâte sera granuleuse).

Les blancs d'oeufs : il faut clarifier des oeufs frais (séparer les blancs des jaunes) et conserver les blancs d'oeufs à température ambiante (dans une boîte hermétiquement close) pendant au moins 2 jours. Attention au poids des oeufs : les recettes sont exprimées en poids et non en unité. En effet, le poids moyen d'un blanc d'oeuf oscille entre 35 et 37 grammes (en pâtisserie, on part du principe que le poids d'un oeuf est de 50 grammes, ce qui correspond au poids des oeufs de calibre moyen). Or pour faire des macarons, il faut être précis : dire 3 blancs d'oeufs font 100 grammes mérite une rapide vérification par un recours à la balance ménagère. Petite précision pour les hypocondriaques : on ne risque rien en mangeant des macarons réalisés à partir de blancs d'oeufs laissés à température ambiante pendant 48 heures parce qu'ils seront cuits 2 fois (une première fois au cours de la réalisation de la meringue, une seconde fois dans le four).

Les colorants alimentaires : TM conseille de s'approvisionner en colorants en poudre. C'est nettement moins onéreux puisque qu'avec une pointe de couteau de poudre colorante diluée dans du liquide, vous obtenez plusieurs millilitres de quantité de colorant nécessaire à votre préparation.

Le bon matériel pour réussir les macarons parisiens

Un four : TM nous a donné la bonne température pour un four à chaleur tournante. En principe, il faut toujours adapter la température des recettes souvent donnée pour des fours à air pulsé, en la diminuant de 25° C en moyenne pour une cuisson à chaleur tournante.

Une balance ménagère précise au gramme.

Une thermosonde pour mesurer la température du sirop et de la pâte à macaron.

Un mixer pour obtenir une poudre d'amande très fine.

Du papier sulfurisé sur lequel on dispose les tas de pâte à macarons. Ils se décolleront très facilement s'ils sont suffisamment cuits.

Des plaques à pâtisserie plates (30 cm x 40 cm) : prévoir de ne réaliser qu'une trentaine de coques de 2 à 3 cm de diamètre par plaque et de ne mettre qu'une plaque à la fois dans le four (le traitement est différent pour des macarons individuels ou des grands macarons, la durée de cuisson doit être plus longue). Tout est question d'humidité et de traitement de cette humidité par votre four. Plus on met de coques dans le four, plus il y aura d'humidité dans le four. Cette humidité influencera la cuisson des macarons (qui sera plus ou moins longue) et peut même être fatale aux macarons (qui se fendillent inexorablement). Le sacrifice d'une seule tôle de macarons permet d'ajuster le temps de cuisson ou de déterminer si on doit légèrement entrouvrir la porte du four.

Une poche à douille pour pocher les coques (prévoir un diamètre de 2 à 3 cm par coque pour les petits modèles, de 5 à 8 cm pour les modèles dits individuels et de 20 cm au moins pour les grands modèles qui peuvent servir de base à un dessert à partager). Pour vous aider dans la réalisation de vos macarons au moment du pochage, il est possible de recourir à un modèle de gabarits pour macarons (clic). Inutile non plus de prévoir trop d'espace entre chaque coque : 2 cm suffisent largement. Essayez par contre de les disposer en quinconce.

Un fouet : pas manuel, malheureusement. Le must consiste à faire tourner son robot électronique si on a la chance d'en posséder un ou au pire, à jongler avec un batteur électrique, mais c'est déjà moins pratique quand il s'agira de verser le sirop sur les blancs tout en continuant de fouetter les blancs. Acrobatique certes, mais pas impossible !

Une corne ou une maryse pour macaronner la préparation, c'est-à-dire mélanger de manière homogène le tant pour tant et la meringue italienne. Il est inutile de prendre beaucoup de précaution pour macaronner la préparation : les blancs d'oeufs qui sont cuits ne risquent plus de casser. Le macaronnage permet uniquement de bien homogénéiser l'ensemble (ayez des gestes amples) et de rectifier les quantités le cas échéant.


Les bons tours de mains pour réaliser des macarons parisiens

Il y a plusieurs points délicats à surveiller lors de la réalisation des macarons :

Pour réaliser le sirop, utiliser un pinceau trempé dans de l'eau et passer sur les bords de la casserole afin d'éviter la cristallisation du sucre sur les parois, au début de la cuisson et en milieu de cuisson (ou quand vous le voulez si vous êtes super angoissé à l'idée de rater vos macarons).

Attention au modèle de plaque de cuisson utlisé pour réaliser le sirop : la cuisson sur une plaque à induction est très rapide, il est donc prudent de ne pas chauffer au maximum (sur position 10, si 12 positions sont prévues), car le caramel peut prendre au fond alors que la surface sera encore liquide.

Verser les quelques gouttes de colorant au moment de la réalisation du sirop.

Taper vigoureusement les plaques sur un support solide (pas une étagère mal montée, c'est très dangereux) une fois que les macarons sont faits : ce n'est pas une pratique vaudoue pour chasser le mauvais esprit de votre cuisine et vous garantir de parfaits macarons ;-) ! C'est pour bien lisser le dessus des petites coques et chasser les éventuelles bulles d'air de la pâte.

Faire croûter les coques : poser les plaques à l'air libre (sec de préférence, allumer la hotte si nécessaire, le fond de l'air doit être très sec) et attendre que l'on puisse poser le doigt sur le macaron : quand le dessus est bien sec (et doux comme du velours), le macaron est fin prêt à être cuit. Il est difficile de donner une durée pour le croûtage. 30 minutes est une bonne moyenne.


Un grand merci à Monsieur Thierry Mulhaupt et au chef pâtissier Laurent Schott de nous avoir fait partager un peu de leur savoir et de leur maîtrise. J'invite d'ailleurs tous ceux qui ont la possibilité de suivre un cours de pâtisserie de ne pas hésiter à le faire, c'est incroyablement passionnant. Si vous êtes intéressé par un cours de TM, c'est ici.

vendredi 27 mars 2009

... Mon nom est Rentin... Florentin !


Ingrédients pour environ 20 florentins :

- 60 g. de sucre,
- 45 g. de beurre,
- 30 g. de farine,
- 60 g. d'amandes effilées,
- 60 g. de chocolat noir,
- 45 g. de fruits confits coupés en dés
- 10 cl de crème fraîche,
- 1 pincée de sel.


Mélanger le beurre, la crème et le sucre dans une casserole. Porter à ébullition. Ajouter les amandes et les fruits confits hors du feu. Verser la farine et le sel.

Déposer de petites cuillères à café de pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Bien espacer les tas (environ 7 cm entre chaque tas). Aplatir à la fourchette.

Cuire 15 minutes à 180° C, jusqu'à ce que le tour des biscuits soit bien doré.

Faire fondre le chocolat noir et en recouvrir une face des biscuits à l'aide d'un pinceau.


Ok, ce n'est pas Florence... Mais en redécouvrant les photos de Florence, je suis retombée sur celles de Venise... Je ne peux résister à l'envie de vous en montrer une : la lumière de cette ville est superbe, à vous couper le souffle. Je n'ai pas suffisamment voyagé pour vous dire que Venise dégage un charme supérieur ou incomparable. Mais dans mon souvenir, cette ville est la plus belle que j'ai vue. J'aime Paris, qui à mon sens est aussi un bijou urbain. Cependant, rien ne permet de les mettre sur un même plan. Venise n'est que lumière, eau, dédale de ruelles et de petits ponts. La place Saint-Marc et le Palais des Doges ne m'ont pas vraiment enchantée, ni le café Florian. Peut-être trop vus, trop bondés, trop trop... Non, plutôt les ruelles au-delà, avec des gondoles qui faisaient officile d'étals de marchands... Un rêve éveillé.



Qui suis-je ?


Mon premier est la 6e lettre de l'alphabet,
Mon deuxième est un prénom rendu célèbre par le nom d'un couturier, mais aussi par celui d'un fleuve américain,
Mon troisième est une herbe aromatique,
Et mon tout est un petit biscuit faussement associé à la ville de Dante.


Qui suis-je ?
Un rébus pour vous aider ?
Cette photo de piétons faussement homonymes vous aide-t-elle ?


jeudi 26 mars 2009

Oh ! s'Gàggala !

... ou petite leçon d'alsacien !


Wàss fer a Gàggala Gahl ! Gall ?
Villicht a Schtrüss' Gàggala ? Net wor ?
Dàss ech's egàl... Was de Bür net kennt, esst er net ! *

Ingrédients pour 2 demi-oeufs d'autruche :

- 1 oeuf au chocolat de 15 cm de hauteur scindé en 2
- 250 g. de mascarpone
- 80 g. de sucre semoule
- 2 jaunes d'oeufs
- 1 blanc d'oeuf
- 1 pincée de sel
- une petite boîte d'oreillons d'abricots

Mélanger au fouet les jaunes d'oeufs et le sucre semoule jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le mascarpone et continuer de fouetter.

Monter en neige le blanc d'oeuf avec une petite pincée de sel. Ajouter le blanc en neige au mélange précédent.

Verser la préparation mousseuse dans un demi-oeuf au chocolat.

Réfrigérer au moins 12h.

Recouvrir le dessus d'un oreillon d'abricot.

Faire une omelette avec les oreillons restants ;-) !


* Oh ! l'oeuf !

Quel jaune d'oeuf, n'est-ce pas ?
C'est peut-être un oeuf d'autruche ? Pas vrai ?
Peu importe... Ce que le paysan ne connaît pas, il ne le mange pas !

mercredi 25 mars 2009

Raiponce s'est coupée les cheveux en 4 !


... Parce qu'elle le vaut bien !

Le célèbre conte des frères Grimm raconte l'histoire des fameuses tresses de Rapunzel, Raiponce en français, une Cendrillon de plus à pointer chez Meetic pour rencontrer le Prince charmant. Mais quelle tragédie à vous coller le cafard ! Je n'oserais pas raconter cette histoire à ma petite fille de peur qu'elle ne fasse des cauchemars ! A moins de la réécrire...

Il était une fois... un couple très désireux de tester l'efficacité des nouvelles Pampers Ultra Dry. Pour ce faire, Madame, très astucieuse, décida de tomber enceinte. Ils vivaient près d'un grand jardin protégé par un grand mur, qui appartenait à une affreuse sorcière au nez crochu. La future maman avait des envies incroyables et notamment celle de manger de la raiponce qui poussait à foison dans le jardin d'à côté (et pour la suite de l'histoire, heureusement que cette future maman n'avait pas des envies de pâté, de cornichon ou encore de sauce BBQ...). Courageux mais pas téméraire, le futur papa était allé à la supérette du coin, mais n'avait pas trouvé la fameuse raiponce ("Rai... quoi" ? lui avait demandé le vendeur). Après avoir écumé tous les hypermarchés de la région, en vain, il était tombé sur de la raiponce ramollo... Son épouse n'était pas dupe : elle n'en voulait pas. Ce qu'elle voulait, c'était la raiponce du jardin d'à côté. Pour regarder en paix le match de foot qui passait à la télé ce soir-là, le mari décida finalement de s'introduire dans le jardin de la sorcière et d'en rapporter à sa compagne.

Après avoir volé plusieurs fois de la raiponce, l'homme tomba nez-à-nez sur la propriétaire du jardin. "Ziva, lui dit-elle, tu me prends pour une boufonne ou quoi" ? Il faut la comprendre, en plus des attaques des taupes et autres limaces, les vols de salades mettaient l'affreuse bonne femme de fort mauvaise humeur. Il lui expliqua la situation ("C'est pas moi, c'est ma femme, elle est enceinte... Elle me mène la vie impossible, je n'en peux plus, je vais témoigner chez Delarue..."). La sorcière se montra faussement compréhensive (elle n'avait pas le temps d'écouter les jérémiades du futur père : "Questions pour un champion" commençait dans 5 minutes) et lui permit de prendre autant de raiponce qu'il le pouvait, mais à la condition qu'il acceptât de lui apporter plus tard l'enfant que sa femme lui aurait donné. La sorcière promit au futur père qu'elle s'occuperait bien de l'enfant (elle lui achèterait toute la collection "Dora l'exploratrice"). Il fut forcé d'accepter (les Pampers finalement, ça n'était pas son idée). De retour à la maison, il se fit enguirlander par son épouse. Mais, plein d'allant, il lui répondit en dégainant un cigare : "J'ai un plan sans accro"...

La femme accoucha d'une fille et la sorcière l'emporta avec elle, lui donnant le nom de Raiponce (pâté, ça aurait moins bien sonné, non ?). Raiponce grandit et devient une fille d'une très grande beauté (plus encore que Barbie qui fut embauchée pour animer des soirées Halloween), dont les longs cheveux dorés étaient réunis en deux tresses longues et soyeuses (elle se lavait les cheveux avec Elsève de l'Oréal qui rend jeune, beau, riche et célèbre).


Lorsque Raiponce eut douze ans, la sorcière l'enferma au sommet d'une haute tour, qui n'avait ni ascenseur, ni porte, rien qu'une fenêtre... et une télé avec lecteur DVD (il faut vivre avec son temps). Lorsque la sorcière voulait entrer, elle envoyait un sms à Raiponce : « D100 T tifs ». Raiponce défaisait alors ses nattes, les déroulait à travers la fenêtre et les laissait tomber le long du mur pour que la sorcière puisse grimper en s'y suspendant. Mais Raiponce en avait assez ("Pfff... Mes cheveux ne sont pas des cordes, la vieille n'a qu'à investir dans une nouvelle piaule avec escalator").

Un jour, Ken qui passait par là avec sa BMW blanche entendit Raiponce chanter du Britney Spears et fut envoûté par le son de sa voix (il était producteur d'une grande maison de disques). Ne pouvant pénétrer dans la tour, il s'en approchait cependant chaque jour pour l'écouter.

Voyant comment la sorcière parvenait à entrer dans la tour, il décida de tenter sa chance (il envoya un sms et tapa 1). Lorsqu'il entra enfin dans la tour, Raiponce fut effrayée par l'apparition de l'inconnu (il était plus beau de loin que de près), mais Ken parvint à la rassurer (la chirurgie esthétique moderne réalisait des miracles) et lui expliqua comment sa voix l'avait envoûté. Confiante en son avenir dans la chanson si elle fréquentait un producteur de disques (méthode plus efficace que la Star Ac'), elle lui demanda de la sauver en hélicoptère intérieur cuir. Gêné (son hélico était en révision), il lui promit de revenir très vite.

S'entraînant à mémoriser les paroles des tubes de Mariah Carey, Raiponce lassa vite la sorcière : "Tu ne peux pas chanter de vraies belles chansons comme Tatayoyo" ? râla la petite vieille. Excédée de voir que son talent n'était pas apprécié à sa juste valeur, Raiponce se vexa et parla du producteur de disques. Furieuse, la sorcière voulut la punir...

Les frères Grimm ont prévu une fin tragique à cette histoire. Mais la Raiponce des temps modernes est alerte et ne saurait se laisser faire par une vieille chouette : elle entendit au loin l'hélicoptère du producteur. Elle immobilisa la sorcière en lui annonçant la fin imminente de la diffusion des "Feux de l'amour". Puis, elle se coupa les cheveux et ficella la sorcière à l'aide d'une tresse. Elle attacha ensuite le reste des cheveux coupés à la fenêtre et s'en fit une corde pour grimper jusqu'à l'hélico. Elle était sauvée !

Le producteur et Raiponce ne se marièrent jamais : elle le quitta rapidement pour un producteur plus riche...


Pour réaliser cette tresse, j'ai recouru à la recette traditionnelle de la brioche. Après l'avoir fait lever une première fois, j'ai divisé la quantité de pâte obtenue en trois parts égales que j'ai façonnées en 3 saucisses de 40 cm de longueur (à la louche). Puis j'ai tressé ces boudins et ai fait lever la pâte avant de la dorer avec un jaune d'oeuf et de la décorer de fruits confits (bigarreaux, sureau, orangeade, citronnade, grains de sucre, amandes effilées, pistaches, raisins secs, graines de pavot...). Puis je l'ai enfournée 25 minutes à 170° C.

jeudi 19 mars 2009

Perlimpin... pains !


"Une poule sur un mur
qui picore du pain dur
Picoti picota
lève la queue et puis s'en va !"

Du pain dur ? Que nenni ! Ma poulette avait plutôt l'air de se gourmander avec un pain moelleux à souhait et qui renferme un secret... C'était un pain sur poolish qui, grâce à un tour de passe-passe que je ne m'explique pas vraiment, permet d'éviter de devoir pétrir longuement son pain.

En toute honnêteté, j'aime vraiment pétrir la pâte à pain, le contact avec cet épiderme ne me rebute pas du tout. Seul bémol, le pétrissage est terriblement chronophage. Enfin, pour rester dans des histoires de poules, on ne fait pas de bonnes omelettes sans casser d'oeuf ! Mais cette technique de la poolish permet de réussir un bon pain maison, en économisant son huile de coude !

Ingrédients pour des petits pains blancs tout ronds :

- 1 kg de farine blanche
- 10 g. de levure fraîche
- 60 cl d'eau tiède
- 1 c. à s. de sel

Faire tiédir l'eau au micro-ondes. Y délayer la levure. Laisser de côté 15 minutes ayant de délayer à nouveau la levure.

Mettre 750 g. de farine dans un saladier, faire un puits. Ajouter le mélange d'eau et de levure. Mélanger le tout. Le résultat doit être liquide : c'est ça la poolish (enfin une espèce de poolish, il existe différentes méthodes prenant plus ou moins de temps, cette recette étant une recette hors-bord pour avoir du bon pain frais à la maison). Saupoudrer généreusement de farine (pour ne plus voir la pâte). Couvrir d'un film en plastique et laisser lever 1h30 à côté du radiateur.

Rajouter 200 g. de farine et 1 c. à s. de sel fin afin de former une grosse boule de pâte, ni trop coulante, ni trop sèche. Laisser lever 30 minutes.

Tailler cette boule en 8 parts égales. Déposer-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Saupoudrer de farine. Laisser lever 30 minutes. Pendant ce temps, préchauffer le four à 210° C.

Cuire 20 minutes avec un bol d'eau.

Petit coup de bec
: gare aux fameuses recettes de pains dits sans pétrissage !

Hier soir, j'ai failli sombrer dans le désespoir le plus profond (où cours-je ? dans quel état j'erre ?) en m'obstinant à vouloir respecter à la lettre des proportions hautement fantaisistes. On aurait dit une ado devenue adulte devant un poster des 2be3 : "pfff... comment j'ai pu aimer ça" !

Je me suis retrouvée avec une béchamel à la place d'une pâte (tiens, j'aurais pu faire un gratin de nouilles) et même si j'adore qu'on me surprenne en cuisine, cette béchamel n'aurait jamais pu (même avec un robot R2D2, une poudre Mirlaine, un atomixeur, le générique de McGyver en fond sonore et Georges Clooney en personne devant moi - ben oui, dans ma super cuisine, on ne lésine pas sur les moyens - ) lever et se transformer ipso facto en miche de pain ! Alors avis aux nouveaux Garcimore et autres magiciens de chez Medrano : y a du pain sur la planche ! Ou plutôt de la farine dans le saladier ! En rectifiant la quantité de farine, on obtient un résultat vraiment intéressant, croustillant et moelleux, comme en boulangerie. Lancez-vous, ça vaut la peine !

mercredi 18 mars 2009

Il était une fois... les viennoiseries !

Pour Elra...


Assises côte-à-côte sur le manche d'une vieille casserole en fonte dont le contenu fumant emplissait leurs narines d'un délicieux parfum, la Fée Unrégime, la Fée Bli, la Fée Dodo et la Fée Nomène devisaient au sujet de la pâte feuilletée en contemplant un panier de viennoiseries toutes plus alléchantes les unes que les autres. Il y avait des chaussons aux pommes, des pains au chocolat, des escargots aux pépites de chocolat et même des croissants aux amandes !

La Fée Unrégime, toujours très à la page en matière de calculs de calories au miligramme près du plus improbable aliment comestible (les rognures d'ongles par exemple, quelle horreur !), expliquait que manger des viennoiseries coûtait cher en points selon la méthode W (méthode qui a déjà fait ses preuves pour diminuer l'embonpoint de son porte-monnaie) et qu'on ne l'y reprendrait plus.

La Fée Bli, sa meilleure amie et pourtant jamais du même avis, trouvait qu'il n'y avait pas de mal à se faire du mal... pardon, du bien, de temps en temps et en quantités raisonnables !

La Fée Dodo bâillait à se détacher la mâchoire : "pfff, faire une pâte feuilletée, c'est long... et si fatiguant à faire" ! Il faut dire que la Fée Dodo était une incorrigible paresseuse, prétextant toujours une RTT ou un imprévisible mal de dos pour ne rien faire.

La Fée Nomène, à des années lumières du débat qui agitait ses amies les fées, se débattait avec le couvercle de la casserole qui emprisonnait depuis déjà un bon bout de temps son jupon en dentelle fine qui sortait à peine de la teinturerie générale "Cinq à Elfes". Elle maugréait sur son manque de chance habituel et, d'un coup de baguette magique accidentel, envoya un sort en direction du panier de viennoiseries en même temps qu'elle dégagea son jupon de sous le couvercle de la casserole en fonte...

"Oh non !" crièrent en coeur la Fée Unrégime, la Fée Bli et la Fée Dodo ! "Mais qu'est-ce que j'ai encore fait", s'exclama la Fée Nomène... D'un battement d'ailes, elle s'approcha pour constater les dégâts (elle avait toujours sur elle un constat, la compagnie d'assurance lui en avait fourni une bonne pile, son malus était aussi long que l'avenue des Champs Elysées à Paris, ils se félicitaient d'ailleurs de ne pas avoir trop d'assurés du même acabit...). Les viennoiseries étaient intactes. Cependant, elles avaient rétréci d'un coup, devenant aussi petites que des jouets pour enfants !

La Fée Dodo soupira "Tout ce boulot pour ça... je le savais bien que faire de la pâte feuilletée ne servait à rien". Elle s'envola en direction du canapé pour une sieste bien méritée après une telle mésaventure.

La Fée Unrégime semblait relativement heureuse : "Le nombre de calories est divisé d'autant ! Nomène, tu es un génie ! Je pourrais presque me laisser aller à goûter un chausson aux pommes, un escargot aux pépites de chocolat, un petit pain au chocolat et un croissant aux amandes... à la suite" !

"Mais, ils ont peut-être maintenant un goût de jus de dragon" ! pleurnicha Fée Nomène (qui pensait aussi à son jupon tout taché).

"Grmomch... pach du tout..." répondit Fée Bli, tellement gourmande qu'elle avait saisi ce prétexte pour goûter les méfaits de Fée Nomène. Elle commença par un chausson aux pommes : il était délicieux !

Ingrédients pour réaliser des chaussons aux pommes :

- de la pâte feuilletée,
- 1 grosse pomme,
- quelques gouttes de jus de citron jaune,
- 1 poignée de raisins secs,
- 1 sachet de sucre vanillé,
- 1 c. à s. de cannelle,
- 1 c. à s. de poudre d'amande,
- 1 jaune d'oeuf pour la dorure.

Eplucher la pomme, la détailler en petits cubes. Les arroser de jus de citron. Ajouter les raisins secs. Mettre le tout au micro-ondes, puissance maximale, 4 minutes. Ecraser grossièrement à la fourchette, verser le sucre vanillé, la cannelle puis la poudre d'amande. Réserver.

Former des cercles de pâte feuilletée à l'aide d'un verre. Déposer une petite cuillère de farce sur la pâte, souder en apuyant légèrement avec le pouce. Poser les chaussons sur une feuille de papier sulfurisé.

Dorer les chaussons à l'oeuf. Verser quelques amandes effilées sur le dessus.

Enfourner 15 minutes à 225° C.

Ingrédients pour réaliser des escargots aux pépites de chocolat :

- de la pâte feuilletée,
- une poignée de pépites de chocolat,
- un jaune d'oeuf pour la dorure.

Jeter une poignée de pépites de chocolat sur un rectangle de pâte feuilleté. Passer un coup de rouleau à pâtisserie sur les pépites pour mieux les faire adhérer à la pâte. Rouler la pâte en forme de boudin. Couper des tranches de 2 cm d'épaisseur.

Déposer les escargots sur une feuille de papier sulfurisé. Les dorer avec le jaune d'oeuf.

Enfourner 15 minutes à 225° C.


Ingrédients pour réaliser des petits pains au chocolat :

- de la pâte feuilletée,
- des bâtons de chocolat noir,
- un jaune d'oeuf pour la dorure.

Réaliser de longs rectangles de pâte. Déposer un petit bâton de chocolat au sommet du rectangle. L'entourer de pâte. Ajouter un deuxième bâtonnet de chocolat. Rouler la pâte.

Dorer à l'oeuf.

Enfourner 15 minutes à 225° C.


Ingrédients pour réaliser des croissants aux amandes :

- de la pâte feuilletée,
- des amandes effilées,
- un jaune d'oeuf pour la dorure.

Réaliser un long rectangle de pâte feuilletée. Y découper des triangles dans la longueur obtenue, de petite largeur. Rouler les triangles en commençant par le bord le plus large et en terminant par la pointe.

Dorer à l'oeuf. Déposer quelques amandes sur le dessus.

Enfourner 15 minutes à 225° C.


La pâte feuilletée qui a servi de base à cet assortiment de mini viennoiseries est issue de la recette de la pâte feuilletée inversée telle qu'elle a été inventée par Pierre Hermé. Pourquoi cette recette ? Il existe des dizaines de recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres. Comment se décider, puisqu'il faut bien choisir... Un mot m'a décidée. C'est le mot : "arachnéen", un mot qui n'a rien à voir avec la cuisine et partant, s'il n'a rien à voir avec la cuisine c'est que son emploi est forcément justifié !

Pierre Hermé écrit la chose suivante : " La pâte feuilletée inversée diffère de la pâte feuilletée classique en ce sens que la première détrempe, qui habituellement se trouve emprisonnée dans la seconde, est ici à l'extérieur. Cette méthode permet d'obtenir une pâte qui non seulement se travaille plus facilement et supporte des tours doubles - ce qui va beaucoup plus vite - mais gonfle beaucoup à la cuisson en donnant un feuilletage arachnéen, somptueux et très subtil, croustillant et fondant à la fois..." (ça donne envie et c'est vrai !)

J'ai scrupuleusement respecté toutes les indications données par Pierre Hermé. La recette est relativement facile à faire, mais trèèèèèèèèèèèèès longue (prévoir au moins 7h de temps, entre la préparation et le repos, je ne vous parle même pas de la réalisation des viennoiseries en question). Cette recette se trouve dans les ouvrages de Pierre Hermé, je n'ai rien inventé. Je pourrais la recopier ici, sauf que c'est presque aussi long que de la faire ;-) ! J'enverrai donc une copie à qui me la demandera. Et traduite en anglais, si Elra (ou quiconque d'autre) me le demande ! ;-) Peut-être même en allemand, à condition d'être vraiment très, très, très gentil. Mon service de traduction s'arrête là !

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Elra, I hope you'll present your friends to me. I know some people who nowadays live in California, but what an amazing chance if it was them ! Anyhow I would be very happy to send them some news from France. Special thanks to you for all your nice comments.

mardi 17 mars 2009

Osez, osez, Joséphine... le rose dans votre cuisine !

Clin d'oeil à Alain... et à Betty (si, si, rappelez-vous... vous avez vraiment cru que je m'appelais Joséphine ;-) ! )

Les tuiles papillons


Ingrédients pour une douzaine de papillons :

- 30 g. de beurre fondu,
- 30 g. de sucre,
- 30 g. de blanc d'oeuf,
- 30 g. de farine,
- quelques gouttes de colorant rouge.

Mélanger les ingrédients.

Déposer des petits tas en forme de papillons sur une feuille de papier sulfurisé.

Cuire à 180° C pendant 5 à 10 minutes (jusqu'à ce que les ailes des papillons se colorent légèrement).

A la sortie du four, poser les papillons sur les bords d'un moule à manqué afin qu'ils prennent une forme encore plus originale !

Et pour vous évader sur le même thème, allez jeter un oeil sur le site d'Ash, il est magnifique !

Une rose au dessert


Ingrédients pour une rose :

- 50 g. de pâte d'amande fraîche,
- 10 doigts.

Je vais sans doute très mal m'expliquer. C'est plus un jeu de patience artistique qu'une recette... D'abord créer une forme de grosse goutte très pointue. Avec une petite boule de pâte (de la taille d'un pois), faire un disque et bien aplatir la moitié du disque (l'autre reste un peu plus épaisse, à l'image d'un vrai pétale). Entourer la partie pointue de la goutte en incurvant légèrement les bords du pétale. Recommencer l'opération jusqu'à ce que l'ensemble vous plaise...

Et puisqu'il s'agit d'oser...

Petit coup de sang d'une non-sanguine

Les sollicitations permanentes des marques au coeur de la blogosphère culinaires sont étourdissantes. Cette manière de vouloir faire de l'argent à tout prix me gène en ce que je la soupçonne d'entamer la liberté d'expression. Non, la poudre Perlimpinpin de la marque Tip Top ne rendra pas vos gâteaux plus moelleux. Mais elle épaissira sérieusement le porte-monnaie de l'un ou de l'autre fabricant. C'est encore plus irritant quand on vous explique que ça n'est finalement pas grand-chose. Et je ne vais pas exciper d'une argutie bancale ("non je ne me fais pas vraiment d'argent, la publicité me paiera juste un bon repas à l'occasion") pour me donner bonne conscience. Si c'est tellement insignifiant M. le Commercial, pourquoi le faire ? Et pourquoi pas, me répondrez-vous. Je n'aime pas prendre mes lecteurs pour des abrutis. Je les respecte !

Je n'aime pas non plus les remarques désagréables d'une illustre blogueuse qui sous prétexte de vouloir amuser la galerie, s'en prend à une blogueuse un peu trop rêveuse. Les absents ont toujours tort, et c'est encore plus vrai sur le web où tout est fictif. Mais derrière les claviers, ce sont de vraies mains qui pianotent, de vrais gens qui s'expriment, de vrais sentiments qui s'agitent. L'illustre qui accuse un inconnu de vouloir se faire connaître à bon compte me choquera toujours. Comme s'il avait peur que l'ingrat le fasse tomber de son piédestal...

Je ne suis pas une grande fan de Zorro, mais j'aime les choses justes.

lundi 16 mars 2009

Conjugaisons alsaciennes de la brioche

(Quoi mon chat n'a rien d'une brioche alsacienne ? C'est parce qu'il faut qu'il ait les 4 fers en l'air pour remarquer son début de brioche ! ;-) )


J'aimais la brioche, j'aime la brioche... tu aimeras la brioche !

Avec une portion classique de pâte à brioche, j'ai pu réaliser 3 délicieuses spécialités locales : un coeur Streusel, quelques mini Chinois enrubannés et autres petits Nids d'Abeilles (dits Bienenstich et qui ont pour cousine méditerranéenne la séduisante Tropézienne). En Alsace, la brioche a de très beaux jours devant elle. Pour le printemps, elle n'a que l'embarras du choix devant une garde-robe si fournie !

Ingrédients pour la recette de base de la brioche :

Il faut d'abord préparer un levain : verser 10 g. de levure fraîche et 35 g. d'eau à température ambiante dans le fond de la cuve du robot. Ajouter 50 g. de farine. Mélanger à la spatule de manière à obtenir une petite boule de pâte bien ferme (ne pas hésiter à rajouter de la farine s'il le faut). Recouvrer le levain avec 350 g. de farine et laisser pousser 30 minutes près du radiateur. Lorsque le levain a bien poussé (la farine a craquelé sur le dessus), mettre 1 oeuf (de 50 g.), 125 g. de lait à température ambiante, 40 g. de sucre semoule, 1 pincée de sel et 65 g. de beurre mou dans la cuve du batteur. Faire tourner pendant 15 minutes environ pour obtenir une pâte lisse et élastique qui se décolle des parois de la cuve. Laisser pousser durant 1h30 près du radiateur (recouverte d'un film en plastique) jusqu'à ce que la pâte double de volume.

Et maintenant, 3 tenues pour parer votre brioche.


Le coeur Streusel

Verser la pâte sur le plan de travail légèrement fariné. Abaisser la pâte pour qu'elle atteigne une épaisseur d'un centimètre environ. Découper une forme de coeur à l'aide d'un couteau (et en plissant bien ses yeux pour obtenir une forme de coeur)... Autre solution, contourner avec votre couteau un carton sur lequel vous vous serez exercé à dessiner un beau coeur et que vous aurez prédécoupé... Ou, dernière solution pour les chanceuses comme moi, utiliser un moule en forme de coeur (pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple :-) ? ).

Faire lever l'ensemble 2 heures au moins, toujours près d'une source de chaleur et recouvert d'un film en plastique. Préchauffer le four à 170° C.

Parsemer sur le dessus du Streusel (le mot alsacien pour dire "crumble", miettes quoi ;-) ), c'est-à-dire le mélange grossièrement amalgamé à la main de 75 g. de sucre, 75 g. de farine et 75 g. de beurre mou.

Enfourner 25 minutes.

Une fois qu'il est bien froid, recouvrir le Streusel de sucre en poudre.


Les mini-chinois enrubannés

Verser la pâte sur le plan de travail légèrement fariné. Abaisser la pâte pour qu'elle atteigne une épaisseur d'un demi-centimètre environ.

Etaler à la cuillère le mélange composé des ingrédients suivants :
- 1 blanc d'oeuf,
- 30 g. de sucre,
- 60 g. de pralin,
- 1 poignée de raisins secs.

Rouler la pâte (comme un long escargot). Découper plusieurs petits boudins (environ 2 cm en moins que la hauteur du moule que vous prendrez). Les entasser par 4 dans des cercles de dressage de 7,5 cm de diamètre, sans trop les serrer (les boudins se rapprocheront d'eux-mêmes en poussant). Faire lever l'ensemble 2 heures au moins, toujours près d'une source de chaleur et recouvert d'un film en plastique.

Préchauffer le four à 170° C. Enfourner les chinois 15 minutes. Les recouvrir d'un simple glaçage au sucre dès la sortie (2 c. à s. de sucre glace pour quelques qqs d'eau suffit amplement). J'ai obtenu 4 mini-chinois que j'ai enrubannés pour les rendre plus printaniers.



Les Nids d'Abeilles (ou Bienenstisch)

C'est la recette la plus longue, mais aussi la plus gourmande. Le Nid d'Abeille est une brioche farcie de crème pâtissière et recouverte en son sommet d'un caramel au miel et aux amandes. Alléchant, non ? Avec le reste de pâte à brioche, j'ai ainsi pu confectionner 6 petits Nids.

Verser la pâte sur le plan de travail légèrement fariné. Abaisser la pâte pour qu'elle atteigne l'épaisseur d'un bon centimètre.

Prédécouper des disques à l'aide de cercles de décoration de 7,5 cm de décoration. Faire lever les disques 2 heures au moins, toujours près d'une source de chaleur et recouverts d'un film en plastique.

Pendant ce temps, préparer la crème pâtissière. J'ai repris la recette de Pierre Hermé qui m'avait bien réussie et ai adapté les quantités pour 6 Nids :
- 25 cl de lait
- 2 jaunes d'oeufs
- 50 g. de sucre
- 25 g. de fécule de maïs
- 1 c. à c. d'agar-agar
- 25 g. de beurre

Porter à ébullition le lait mélangé avec la fécule de maïs et la moitié du sucre. Fouetter les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Verser la moitié du lait bouillant sur les oeufs blanchis. Bien mélanger le tout puis reverser l'ensemble dans la casserole. Remettre à cuire à feu doux avec 1 c. à c. d'agar agar en tournant sans arrêt. Arrêter la cuisson au premier bouillon. Placer la casserole dans une autre casserole remplie d'eau glacée. Remuer la crème jusqu'à ce qu'elle atteigne 50° C, puis incorporer le beurre en fouettant. Recouvrir d'un film alimentaire (pour éviter la formation d'une croûte) et garder au frais.

Une demi-heure avant la fin de la pousse des disques, réaliser un caramel aux amandes. Dans une casserole, faire fondre 50 g. de sucre avec 50 g. de miel. Ajouter 50g. de beurre quand le mélange commence à bouillir. Laisser bouillir 10 secondes. Puis ajouter 50 g. d'amandes effilées. retirer du feu et laisser refroidir à température ambiante.

Préchauffer le four à 170° C en chaleur tournante pendant 10 minutes. Verser une c. à s. de caramel aux amandes sur les disques levés. Enfourner l'ensemble 15 minutes.

Attendre que les brioches aient bien refroidi avant de les couper en 2 et de les farcir de crème pâtissière à l'aide d'une poche à douille. Réserver au frais.

jeudi 12 mars 2009

L'agneau qui était né dans des stilettos...


L'histoire de ce joli agneau est atypique et mérite qu'on s'y attarde. Hier, j'ai acheté le dernier numéro de "Elle à table", magazine que je recommande pour ses recettes originales et ses photos attractives (pourtant, la pub ce n'est pas mon truc...). Page 63, je tombe nez à nez sur la recette de l'agneau pascal de Christophe Felder. Les photos sont sublimes. Mais la recette... Je suis une fan inconditionnelle de Christophe Felder. Je l'ai cité moultes fois ici comme modèle d'inspiration pour mes recettes, mais là non. Les proportions ne sont pas exactes pour faire un beau mouton, et si le coup de main est bien là (sauf pour la cuisson et 2 ou 3 petites choses...), on obtient au moins 2 moutons avec cette recette qui n'aura pas le moelleux de ma version familiale. Pardon Christophe, mais là je ne te suis pas ;-) !

L'agneau pascal ou Lammele en alsacien, est une version simplifiée de la génoise, moulée en forme de mouton. Elle se déguste à Pâques (ou avant, si comme moi on a des problèmes avec le calendrier surtout quand il s'agit de gâteaux) avec des fraises en général (donc pour les fraises, on attendra, à moins de choisir l'espèce des fraises Tagada, mûres toute l'année...).

Seul hic, je n'avais pas de moule à Lammele. Incroyable pour une alsacienne ! Qu'à cela ne tienne ! J'ai pour la première fois pénétré dans l'antre d'une des dernières quincailleries de Strasbourg, une échope devant laquelle je suis passée des centaines de fois sans jamais m'arrêter. L'endroit était sombre et a priori peu engageant. Mais en avançant, j'allais de découverte en découverte, un peu comme si, sans le fameux précieux sésame, j'avais intégré la non moins célèbre caverne d'Ali Baba. Ici, on trouve réellement de tout : une thermos et des pinceaux de tous diamètres, un écrou modèle unique et des sacs de terreau... Un inventaire à la Prévert ! Je me suis même surprise à fredonner "La complainte du progrès" de Boris Vian :

"Autrefois pour faire sa cour
On parlait d'amour
Pour mieux prouver son ardeur
On offrait son coeur
Maintenant c'est plus pareil
Ça change, ça change
Pour séduire le cher ange
On lui glisse à l'oreille
- Ah, Gudule ! Viens m'embrasser
Et je te donnerai...

Un frigidaire
Un joli scooter
Un atomixer
Et du Dunlopillo
Une cuisinière
Avec un four en verre
Des tas de couverts
Et des pelles à gâteaux
Une tourniquette
Pour faire la vinaigrette
Un bel aérateur
Pour bouffer les odeurs
Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux
Et nous serons heureux"...

Le quincailler, fort sympathique et très souriant, ne m'a pas regardée comme si un ovni m'attendait dehors alors que je lui formulais ma requête : un moule à Lammele (sans l'accent, ça le fait moins bien). Comble de surprise, il avait même différents modèles à me proposer : des lapins, des moutons, des petits modèles et des grands modèles, des moules en terre cuite et des moules en métal ! Je me suis rapidement rabattue sur l'objet de ma convoitise, le grand modèle de moules à Lammele en céramique que mes arrières-grands-mères alsaciennes utilisaient sans doute déjà mais qui ont atterri chez des brocanteurs suite à des nettoyages trop intensifs de greniers encombrés ! Le quincaillier m'a même offert sa propre recette du Lammele, très proche de la mienne et qui mentionnait des quantités réalistes pour 1 Lammele (quelque part, cela m'a rassuré).

J'étais réellement fière de mon acquisition du jour et suis rentrée très souriante à la maison, exhibant à mon mari le fameux objet. Que voici :


Il s'est exclamé : "Mais que veux-tu faire avec des chaussures de drag queen" ? ... L'homme est ainsi fait : sa femme rentre avec un sourire qui fait trois fois le tour de la tête et avec une grosse boîte sous le bras. Il en déduit rapidement qu'elle a claqué un mois de salaire dans des godasses qu'elle ne portera jamais parce qu'elles lui feront mal aux pieds.

J'ai exhumé la recette ancestrale du Lammele que je réalisais jusqu'alors dans des moules à manqué. Ces biscuits, très bons au demeurant, ne ressemblaient pas du tout à des moutons, à moins d'avoir beaucoup d'imagination et de conceptualiser le mouton sous forme de mouton cubique, image moins sexy qui ne met pas l'eau à la bouche. En ce qui me concerne du moins. Je présentais ce biscuit comme un biscuit de Savoie et les gourmands étaient ravis. Tous.

Réaliser cette recette est un vrai bonheur. Elle est facile et je connais le résultat même si le moule apporte un charme irremplaçable. Il faut quand même que je la place : dans "Elle à table", Christophe Felder explique que c'est le moule en céramique qui donne son goût au biscuit. Je vous laisse méditer là-dessus, moi je n'en pense pas moins...

J'ai réalisé cette recette avec un réel plaisir, la cuisson s'est bien passée quoique plus longue pour une plus petite quantité de pâte, je mets ça sur le compte de la belle épaisseur du moule en céramique. Bref, le bliss. Je sors le Lammele du four et vaque à mes occupations de maman. C'était sans compter l'intervention discrète du chat...

Le coquin a croqué une petite partie des pieds du Lammele et a répandu tout plein de petites miettes sur le sol de la cuisine fraîchement nettoyée. Donc, quand vous ferez un Lammele, songez à vider la cuisine des rongeurs de tous poils avant de vous absenter, même s'ils ont l'air d'être innocents, charmants, repus et profondément endormis !


(oui, on ne voit pas les dégâts, ne le dîtes pas au chat ou il va porter plainte à la SPA pour mauvais traitements... ;-))

Ingrédients pour un grand Lammele (si vous n'avez pas de moule ou si vous avez 2 moules à Lammele, doubler les proportions et utiliser un moule à manqué en silicone) :

- 3 gros oeufs
- 125 g. de sucre semoule
- 62 g. de farine
- 37 g. de fécule de maïs
- 1 pincée de sel
- facultatif : le zeste finement râpé d'un citron, quelques gouttes d'extrait de bergamote ou le parfum de votre goût. Moi, je suis parfois très planplan et ma version préfèrée du Lammele, c'est la version sans arôme ajouté.

Battre au fouet le sucre et les jaunes d'oeufs. Quand le mélange est blanc et mousseux, ajouter la farine, la fécule de maïs, la pincée de sel (et le zeste de citron si vous voulez).

Battre à la machine les blancs d'oeufs en neige ferme et les incorporer à la pâte.

Verser dans le moule beurré et fariné.

Cuire à 180° C (chaleur tournante) pendant 45 minutes.

Je vous livre les astuces du quincailler concernant la première utilisation d'un moule à Lammele : graisser le moule ouvert en 2 et le mettre au four chaud 10 minutes environ. Laisser refroidir. Nettoyer. Regraisser le moule et remettre au four. En chauffant, la graisse imprègne les parois en terre cuite. Un moule ne se lave pas, il s'essuie avec un torchon. Pour pouvoir démouler un mouton sans problème (pas comme moi qui ai cru bon de zapper l'étape, erreur qui a failli être fatale pour le mouton), graisser le moule et parsemer de la farine sur les parois du moule. Tapoter pour retirer l'excédent. Refermer le moule et remplir de pâte par l'arrière-train du mouton. Tapoter pour éviter la formation de bulles de pâtes. Laisser bien refroidir avant d'ouvrir le moule en 2.

Allez, je ne résiste pas ! Encore une photo du miraculé avant qu'il ne trépasse (miam !) :

mardi 10 mars 2009

Chanson des escargots


"A l'enterrement d'une feuille morte
Deux escargots s'en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s'en vont dans le soir
Un très beau soir d'automne
Hélas quand ils arrivent
C'est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressucitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés"...
(J. Prévert)



Ingrédients :

- 250 g. de pâte feuilletée
- 50 g. de cassonnade
- 1 c. à s. de cannelle

Confectionner la pâte feuilletée (celle du livre de Christiphe Felder "Brioches et viennoiseries" est parfaite... ou l'acheter toute faite).

Préchauffer le four à 225° C.

Etaler la pâte feuilletée très finement. Recouvrir l'abaisse du mélange cassonnade/cannelle. Passer avec un rouleau à pâtisserie sur le sucre pour le faire adhérer à la pâte.

Enrouler la pâte sur elle-même pour former un long boudin.

Couper de fines tranches (2 mm).

Les déposer délicatement ( l'enterrement des feuilles mortes rend les escargots très fragiles) sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Enfourner 8 minutes (surveiller la cuisson, vous ne voudriez pas que les escargots deviennent complètement noirs... de chagrin).

vendredi 6 mars 2009

Souris olé olé !


"Une souris verte
Qui courait dans l'herbe,
Je l'attrape par la queue
Je la montre à ces messieurs
Ces messieurs me disent
Trempez la dans l'huile
Trempez la dans l'eau,
Ca fera un escargot tout chaud"...

Ingrédients pour 6 souris vertes :

- 100 g. de riz basmati
- 1/2 litre de lait coco
- 50 g. de sucre
- de la pâte d'amande verte

Plonger le riz dans une casserole d'eau bouillante pendant 5 minutes.

Versez le riz dans le lait bouillant. Cuire 30 minutes. Rajouter le sucre à la fin de la cuisson.

Laisser refroidir le riz et le mettre 2h au frigo.

Mouler 6 quenelles de riz. Modeler la pâte d'amande en forme de ficelle pour faire les queues, en petites boules pour les yeux et le nez, en formes d'oreilles.

Réserver au frais sous film (éloigner le chat).

jeudi 5 mars 2009

Blondies à la cardamome nappés de caramel


Qu'est-ce qu'un blondie ? Rien à voir avec un fan de Deborah Harry... Quoi que certaines paroles de "Call me" pourraient très bien être chantées par un blondie :
"Cover me with kisses, baby
Cover me with love
Roll me in designer sheets
I'll never get enough
Emotions come I don't know why
Cover up love's alibi"
...
Non, un blondie, c'est comme un brownie, mais en blond ! Le blondie a la même forme, la même consistance qu'un brownie, sans le chocolat qui rend le résultat marron, brun, brown, quoi ;-) ! Et c'est tout aussi bon, peut-être un poil moins calant que la version au chocolat.

Cette recette est particulièrement moelleuse et parfumée grâce à la présence de la cardamome, épice nordique trop peu utilisée en pâtisserie.

Pour rendre le blondie plus sexy, je l'ai recouvert de caramel et d'amandes... Ben oui, il lui fallait une tenue spéciale (douillette et élégante) pour sortir par ce grand froid qui n'en finit décidément pas !



Ingrédients pour les blondies :
- 250 g. de farine
- 1/2 sachet de levure chimique
- 1 pincée de sel
- le contenu de 4 capsules de cardamome
- le zeste d'1/2 orange
- 70 g. de sucre semoule
- 70 g. de cassonade
- 100 g. d'huile
- 2 oeufs
- 1 petite pomme de terre cuite à la vapeur, écrasée et à température ambiante

Ingrédients pour le caramel :
- 112 g. de sucre
- 37 g. d'eau
- 87 g. de beurre



Préchauffer le four à 200° C.

Mélanger la farine, la levure chimique, le sel, les sucres, les 2 oeufs, l'huile, la patate écrasée, le zeste d'orange et la cardamome afin d'obtenir un mélange homogène.

Verser la pâte dans un petit (pour obtenir une belle épaisseur de pâte) moule carré ou rectangulaire recouvert de papier sulfurisé.

Cuire pendant 30 minutes (surveiller la cuisson et baisser le thermostat à 150° C pour les 10 dernières minutes).

Pendant ce temps, préparer le caramel : verser le sucre, l'eau et le beurre dans une casserole. Chauffer (sans mélanger) jusqu'à atteindre 123° C. Retirer la casserole du feu et attendre que les bulles aient disparu et que le caramel ait un peu durci avant d'en napper le gâteau. Jeter sur le caramel une belle poignée d'amandes effilées légèrement torréfiées. Appuyer légèrement sur les amandes pour qu'elles collent bien au caramel.

Mettre le gâteau au réfrigérateur pour au moins 2h avant de découper en cubes.

mercredi 4 mars 2009

Autoriser l'activation des cookies ? ... ça dépend desquels ! Oui pour les cookies au chocolat blanc, noix de cajou, citron et piment doux ;-)


J'ai relu l'histoire du Petit Poucet et en dehors de la fin qui me plaît toujours autant, ce conte mériterait un complet dépoussiérage pour intéresser les jeunes d'aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, cette histoire de chaussures magiques me botte beaucoup ;-) !

D'abord parce que les bottes de sept lieues, c'est écologique. Finie l'essence au prix de la truffe, les stations services tellement vilaines (quoique sans elles, a pu les pauses pipi qui amusent toujours beaucoup nos amis les mâles), les gros 4x4 pollueurs sensés donner de la prestance... Et surtout, les bottes, c'est beau (oui, autre sujet qui fâche ceux qui viennent de Mars). Oui, l'armoire en est pleine et j'ai suffisamment de paires de chaussures, bien plus que mes deux charmants petons ne peuvent porter en même temps. C'est aussi vrai que je ne les mets que rarement puisqu'elles ne sont pas assorties à mes tenues (ben oui, je n'ai jamais rien à me mettre ;-)). Pour en revenir au Petit Poucet, lui il a de chouettes bottes. Mais si, elles sont virtuelles, c'est comme Matrix, il vole dans l'espace youhou... Ok, complètement has been le Petit Poucet.

Bon, ce qui me chagrine le plus, c'est le coup de la mie de pain pour retrouver le chemin de la maison. Davantage de chances de trouver son chemin avec un GPS (la Playstation pour les sérieux, bip bip bip biiiiiiiiiiiiip ouais j'ai trouvé mon chemin, jsuis trop fort !). En tout cas, moi j'aurais bien vu des cookies à la place des miettes de pain (z'avez vu l'intro des héros principaux de l'histoire, saut périlleux, triple salto arrière, même pas mal ? ;-) ). C'est rond comme des cailloux et très très trop bons. Si je les fais blancs, le Petit Poucet les retrouvera plus facilement. Seul bémol, le coup des bêtes affamées qui vont les manger encore plus vite que des miettes de pain sec. En même temps, si le conte est trop modifié (des cookies à l'arsenic), on n'en arrivera jamais aux fameuses bottes ;-) ! Alors, pour tenter de dissuader les vilaines bêtes sauvages croqueuses de cookies, je vais y ajouter une pointe de piment. Eh eh eh. Dans le pif, les sales bêtes ! Mais pas trop quand même, parce que dans la vraie vie, j'aimerais bien pouvoir goûter à mes petits gâteaux quand même...



Ingrédients :
- 90 g. de sucre semoule
- 90 g. de cassonade
- 1 c. à c. d'extrait de vanille
- 80 g. de beurre légèrement microondé
- 1 oeuf
- 260 g. de farine
- 1 levure chimique
- 1 pincée de sel
- 200 g. de chocolat blanc
- 70 g. de noix de cajou salées
- le zeste finement râpé d'un demi citron jaune non traité
- 1/2 c. à c. de piment doux




On touille tous les ingrédients, d'abord les sucres, la vanille, le beurre un peu fondu mais pas trop, l'oeuf. Puis on rajoute la farine, la levure et le sel. On touille bien, la pâte est épaisse, ça demande un peu plus de forces, c'est excellent pour les biceps (toutouyoutou). Et on rajoute la garniture des cookies. Quoi, 200 grammes de chocolat blanc ? Ouais bon, hein, après l'effort (mes biceps sont affreusement endoloris, si c'est vrai ;-) ), le réconfort. Et puis, mes cookies le valent bien (si vous avez besoin d'autres prétextes, n'hésitez pas à les chercher pendant le temps de cuisson). Les noix de cajou sont salées, ce n'est pas une erreur : c'est cette pointe salée qui donne bon goût aux cookies. Concernant le piment doux, franchement, il relève à merveille le côté acidulé du citron. Et ce n'est pas du Tabasco ! Le parfum ressemble d'ailleurs beaucoup à celui du paprika, encore que celui-ci soit légèrement plus ambré. Mais bon, vraiment pas de quoi faire peur à des bêtes sauvages...



Où en étais-je ? Je me suis perdue dans ma forêt de digressions, dis donc...

Alors, une fois la pâte bien mélangée, on fait des petits tas à la cuillère ou à la main que l'on dépose sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Pendant ce temps, on préchauffe le four à 170° C.

Puis on enfourne les plaques (2 pleines pour cette quantité de pâte), 8 minutes seulement.

Pendant la cuisson, on se concentre sur l'été qui est encore loin, la plage et les bikinis aussi, bref sur toutes les raisons qu'on a de dévorer des cookies sans se poser de questions...